Le Fléau - Stephen KING
Titre : Le Fléau (The Stand)
Auteur : Stephen KING
Edition : J'ai Lu (édition développée)
Genre : Frisson
Résumé :
13 juin 1990. 2 heures 37 du matin. Et 16 secondes. Dans le labo l'horloge passe au rouge. 48 heures plus tard, l'information tombe : Contamination confirmée. Code probable
souche 848 - AB. Mutation antigène chez Campion. Risque élevé. Mortalité importante. Contagion estimée à 94,4 %. Top secret. Dossier bleu. Ca chavire, ça bascule. La super-Grippe,
l'Etrangleuse ou le Grand Voyage commence ses ravages... Une mécanique bien huilée. Des corps sur les bord de la route. Puis des fosses dans les cimetières. Ensuite des fosses communes. Et
enfin des cadavres qu'on balance dans le Pacifique. De Los Angeles à New York le fléau se répand, pire que la peste. Mais est-il pire fléau que la peur qui tenaille les rares survivants, tous touchés par le même cauchemar au même instant ? L'image de l'Homme Noir... |
Mon avis : ♦ Lu dans le cadre du Challenge Stephen King 2013 ♦
"Le Fléau" est connu comme l'Oeuvre de Stephen King, il est souvent le roman préféré des fans de l'auteur ; et
pourtant, j'avais peur d'en tourner la première page. D'une parce mon ancienne édition en 3 tomes de 500 pages chacun me faisait peur, et de deux, parce que je n'étais pas sûre que le thème me
plaise.
Bon, après lecture, ce sont bien sûr deux peurs non fondées parce que, même si je le savais déjà, j'ai la preuve que 1500 pages avec Stephen King sont loin d'être une corvée, et ce roman
est vraiment très bien construit. Le découpage français en 3 tomes est d'ailleurs plutôt logique puisque ce sont 3 tomes totalement différents.
Le premier livre retrace le début de l'épidémie qui s'étend à toute vitesse. En 15 jours environ, 99% de la population des
Etats-Unis a disparu.
On voyage aux quatre coins des Etats-Unis et j'avoue qu'il faut s'accrocher car il y a beaucoup de personnages. Néanmoins, vers la fin de cette première partie, l'histoire se recentre sur
quelques personnages qui échappent à l'épidémie de 'super grippe' : Nick, Frannie et Harold, Stu, Larry, Lloyd et Flagg, Bateman... Ils sont à peu près une dizaine.
Alors que c'était le chaos dans ce premier livre, le deuxième apparait plus doux et s'attache aux liens qui se tissent entre les
survivants au fil de leurs rencontres.
L'épidémie est acceptée et un peu laissée de côté au profit d'une menace moins tangible qui apparaît dans les rêves des survivants. Je n'en dirais pas plus ! ^^
En tout cas, l'heure est à la reconstruction et c'est une partie très intéressante sur le plan sociologique. Cette petite communauté repart du néant ; que vont-ils créer ?
Puis arrive le livre 3, on franchit une nouvelle étape, un pas de plus dans l'horreur et l'angoisse. L'ennemi est bien différent et j'avais presque oublié l'épidémie. On se retrouve presque dans un roman de fantasy ; un bouquet final, en quelque sorte.
Conclusion : "Le Fléau" est en effet un chef d'oeuvre
de Stephen King. 1500 pages pour un roman extrêmement bien construit avec trois livres bien distincts. Une histoire qui ne devrait pas vous laisser de marbre.
Et puis si les 1500 pages vous effraient tout de même, vous pouvez toujours trouver l'ancienne édition de 1988, non améliorée par Stephen King, qui ne faisait que 574 pages.
Anecdotes :
- Pour ceux qui l'ont déjà lu, je suis arrivée à l'Assemblée Générale du 4 septembre 1990, dans la Zone Libre, exactement le 4
septembre 2013.
- on peut lire toute l'histoire sur la fresque des trois couvertures... mais chuuut !