Rage - Stephen KING

Titre :  Rage (Rage)

Auteur :  Stephen KING

Edition :  J'ai Lu

Genre :  Thriller/Polar

Résumé :

  Neuf heures cinq. L’écureuil cavale sur la pelouse. Dans la salle 16, Mme Underwood donne son cours d’algèbre… “Si l’on augmente le nombre de variables, les axiomes eux-mêmes restent valides…”. L’interphone crache alors une giclée de mots-requins. Charles Decker est convoqué chez le directeur… Neuf heures vingt. Après un entretien destroy, Charly met le feu au vestiaire. Dans les marais puants de son subconscient, son dinosaure personnel patauge avec la rage. Charly ouvre la porte de sa classe, tire sur son prof, qui s’effondre. Exit. Tuée sur le coup. Charly se sent merveilleusement bien. Il est allé jusqu’au bout… Neuf heures cinquante. Océan de silence dans la classe prise en otage. Charly se prépare pour le sprint final. Psychodrame et lavage de cerveau. Tout le monde va passer à la moulinette…

Mon avis : ♦ Lu dans le cadre du challenge Stephen King 2011 ♦

  "Rage" est un roman coup de poing, comme Stephen King sait si bien les faire. A noter qu'il a été publié sous le speusonyme Richard Bachman. Beaucoup de réalisme dans ce titre, tout particulièrement au travers des personnages dont les réactions sont travaillées, étudiées et ce pourrait tout à fait être inspiré de faits réels.

  C'est un titre écrit à la première personne du singulier, selon le point de vue du preneur d'otages : le jeune Charlie Decker. Un élève perturbé qui décide de prendre sa classe en otage. Mais, contrairement à ce qu'on pourrait penser, au vu de son pistolet, Charlie ne souhaite pas faire un carnage mais plutôt sa psychanalyse.

  Débute un huis clos sous tension qui pousse chaque élève dans ses retranchements et met en avant la part de folie et de 'mauvais' en chacun ; c'est aussi une façon de faire le point et de contredire les a priori existant entre camarades.
  Ce qui est intéressant, c'est que progressivement, la tension s'apaise et on se prend au jeu, on découvre les personnages et surtout le passé de Charlie Decker, qui trainait un vase déjà bien rempli.
  Autre point intéressant : on constate l'exagération des faits par les médias à l'extérieur, qui parlent d'un fou furieux, alors que la situation ne semble pas si terrible de l'intérieur.

  Ma chronique est courte, tout comme "Rage", mais c'est un bon King et je vous le conseille bien sûr.