Le meilleur des mondes - Aldous HUXLEY
Titre : Le meilleur des mondes (Brave new
world)
Auteur : Aldous HUXLEY
Edition : Pocket
Genre : Science-Fiction
Résumé :
Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre
temps.
Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique. |
Mon avis : "Le meilleur des mondes" est un classique de la littérature de science-fiction, acheté il y a 5 ou 6 ans sur les conseils
de beau-papa, et qui dort depuis dans ma bibliothèque. Une LC organisé par Lelanie sur Livraddict m'a permis de le dépoussiéré.
Après lecture, je me dis que j'ai bien faire d'attendre aussi longtemps, il était un peu complexe pour mon jeune âge et, peut-être, l'est-il encore....
L'écriture d'Aldous Huxley est très classique mais reste abordable, exceptées les préfaces de mon édition : la première est remplie de réflexions philosophiques très poussées que je n'ai que survolé, et la seconde, élitiste au possible, annonce qu'une personne n'ayant pas les connaissances suffisantes en littérature classique, en particulier shakespearienne, ne pourra comprendre son roman.... J'avoue que cela m'a paru très désagréable comme entrée en matière...
Finalement, "Le meilleur des mondes" est un livre que j'ai lu relativement facilement en deux jours, un roman qui fait réfléchir, qui déroute et dérange. Néanmoins, je me sens toujours lésée quand je lis de la science-fiction, je ne sais pas comment aborder ce genre de roman si ce n'est comme un écrit engagé ; pour faire simple, je ne peux pas me laisser porter par un roman de science fiction.
Pour finir sur l'auteur, il est indéniable qu'Aldous Huxley était un bon auteur très cultivé avec des connaissances poussées en médecine et biologie ; de plus, écrit en 4 mois et malgré ses 79 ans d'âge, "Le meilleur des mondes" reste d'actualité.
Passons à l'histoire, nous sommes en l'an 632 de N.F. (Notre Ford, dirigeant hypothétique de ce monde 'parfait') et Aldous
Huxley nous présente un monde où les bébés naissent dans des Centres d'Incubation et de Conditionnement. La 'grossesse' se passe dans un bocal rempli de pseudo-sang, le long d'un circuit où
différents produits sont injectés qui définissent le sexe, la classe sociale, le niveau d'intelligence, le métier...ils sont même capables de cloner quatre-vingt-seize fois un même individu. Le
but : "Communauté, identité, stabilité". S'en suivent la Prédestination sociale, l'hypnopédie et autres techniques de conditionnement.
"Tel est le but de tout conditionnement : faire aimer aux gens la destination sociale à laquelle ils ne peuvent échapper."
Dans ce monde, on ne connaît ni la maladie, ni la vieillesse, ni la solitude. On prend des vacances grâce au soma, les femmes prennent des succédanés de grossesse et... tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Nous suivons deux personnages en particulier qui ont en commun d'être des alphas (classe sociale la plus élevée) peu satisfaits de cette vie : Lenina, qui se pose des questions quant à son choix de vie affective et Bernard, le plus intéressant à mon goût, qui conscient de ses différences a du mal à trouver sa place...
Rassurez-vous, l'ancienne civilisation (la nôtre) n'est pas loin, parqués dans une réserve, ces 'sauvages' évoluent en marge de la 'civilisation'... mais une révélation va quelque peu bouleverser ce petit monde...enfin un tout petit peu...
"- Ainsi donc, vous n'aimez guère la civilisation, monsieur le Sauvage, [...]"
Au final, pour moi ce livre est une longue réflexion sur le bonheur : n'est-on heureux que si l'on ne connaît ni la vieillesse, ni la maladie, ni la solitude ? quand on ne fait que ce pour quoi on est né ?
Une réflexion que je me suis déjà faite...
Pour conclure, une lecture qui fait réfléchir, un roman d'anticipation complexe qui ne fait pas son âge, un classique du genre à n'en pas douter... mais un livre qui n'aurait sans doute pas manqué à ma vie si je ne l'avais pas lu...
Je suis plutôt mitigée suite à cette lecture, peut-être qu'il m'a manqué quelque chose... En tout cas, il est dans ma
bibliothèque et il y reste, qui sait, un jour prochain je l'aborderais sans doute différemment...
en lecture commune avec : (Maxoo), Lelanie, Myrddin, Flof13, Mamzellebulle, Setsuka, Venzo2b, Morpheus1001, Kel-ly, Lynnae, de.w, Linou, Titenerose, Cess, Calypso, Exxlibris, Aricie, Surchatm, Melusine, Liyah, Cacahuète